Après la capture des géniteurs sauvages lacustres dans l’Orbe (qui ont été frayés une première fois depuis), c’est au tour de la Section de Nyon de commencer la fraye de leur cheptel de truites farios, résidentes à la pisciculture au bord de l’Asse.
Le matin du 2 décembre la première fraye des 200 femelles a eu lieu. Les œufs sont extraits en exerçant une légère pression suite à laquelle les femelles dites mures, c’est-à-dire ayant des œufs matures et prêts à être déposés, lâchent leurs œufs. Les femelles pas encore prêtes seront frayées plus tardivement lors d’un deuxième essai dans quelques semaines. Les œufs sont ensuite fécondés par la laitance de plusieurs mâles afin d’assurer un bon brassage génétique et de préserver une souche adaptée à la vie sauvage.
Ce premier exercice fut un succès, une grande quantité d’œufs a pu être récoltée grâce à un taux de maturité élevé des femelles pour un début de saison de fraye. Ceci est d’autant plus réjouissant considérant la grande perte qu’avait subi la section en 2018 suite à l’incident survenu à la STEP de Nyon située en amont, obligeant la section à reconstituer un cheptel.
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