Avec la situation actuelle qui va certainement encore durer et s'empirer, déjà plusieurs sources de cours d'eau se sont asséchées. La source principale de la Venoge en fait partie !
S'ajoutent à ce manque d'eau une température de l'eau trop élevée ainsi qu'une qualité médiocre de l'eau (manque de dilution des substances polluantes). La truite est ainsi mise en péril par plusieurs facteurs.
Il n'y a aucune interdiction de pêche qui a été prononcée, mais nous recommandons vivement en faisant appel au bon sens du pêcheur, de ne plus pêcher dans les cours d'eau de plaine tant que la situation ne se sera pas améliorée.
Le stress auquel les poissons sont exposés, pas forcément en mordant à l'hameçon mais simplement par la présence du pêcheur au bord de l'eau ou dans la rivière, peut-être la goutte qui fait déborder le vase. Les sédiments fins remués et mis en suspension peuvent également nuire de manière conséquente aux truites sachant qu'ils obstruent les branchies dans une eau déjà pauvre en oxygène.
Cette recommandation de laisser tranquille nos cours d'eau et nos truites s'applique bien sûr également aux promeneurs, baigneurs, chiens, chevaux etc.
Évidemment les petits gestes du quotidien qui limitent la consommation d'eau (donc le volume d'eau pompé dans les nappes alimentant nos rivières) ne sont pas à négliger et l’arrosage est à limiter au strict minimum. Dans beaucoup de communes cela est déjà imposé mais l’application de ce règlement ne se fait de loin pas de manière très efficace dans beaucoup d’endroits.
Parlez autour de vous, avec le voisin qui arrose sa haie de thuya ou son gazon au jet, l’ami qui va se baigner avec son chien dans les cours d’eau etc. afin de les sensibiliser à cette problématique piscicole que beaucoup de gens ignorent.
En espèreant en vain une amélioration rapide de la situation...